Ilsvont reproduire la traversée du carrefour le plus fréquenté de Tokyo à Toulouse . 17h29. Faits divers. Les pompiers du Lot au secours d'une vache tombée dans une piscine à Rudelle. 17h28
M11 amas d'étoiles "ouvert", M13 amas globulaire de 500000 étoiles, 14 milliards d'années, la nébuleuse du crabe dans la constellation du taureau. La machine à remonter le temps est en route
Letélescope spatial James Webb a pour la premiÚre fois détecté la présence de CO2 dans l'atmosphÚre d'une exoplanÚte, c'est-à -dire une planÚte en dehors de notre systÚme solaire, une
JusquĂ fin aoĂ»t, une pluie dâĂ©toiles filantes continuera de se dĂ©verser dans le ciel de Lyon. Ce phĂ©nomĂšne, observĂ© chaque annĂ©e
jai appris le dĂ©cĂšs de Paulette hier par hasard. jâai partagĂ© avec elle 10 ans dâenseignement du judo dans le marais. Je me souviendrais de son caractĂšre bien trempĂ©, de son Uchi Mata, mais surtout de sa volontĂ© de
SabineGorge : une Ă©toile de plus brille dans le ciel Nous avons le regret de vous faire connaĂźtre le dĂ©cĂšs de Sabine Gorge. Pleine dâhumour,
e3Q9d. 13 Avr 2020 Nous avons le regret de vous faire connaĂźtre le dĂ©cĂšs de Sabine Gorge. Pleine dâhumour, enthousiaste, son sourire et ses rires resteront gravĂ©s dans la mĂ©moire de celles et ceux qui ont croisĂ© son chemin. CĂ©lĂšbre mĂ©dium parisienne, Sabine Ă©tait Ă©galement fĂ©rue dâastrologie. Nul doute que les astres lui auront rĂ©servĂ© un accueil sur mesure. Sa notoriĂ©tĂ© laissera de nombreuses traces sur internet. Nous avons choisi de vous faire revivre, sur notre chaine Youtube, de grands moments avec Sabine. Si vous lâaimiez, elle vous aura certainement confiĂ© que la mort nâexiste pas et quâelle nâest quâun passage. Nous ne pouvons que regretter quâelle lâait empruntĂ© trop tĂŽt⊠La RĂ©daction Equipe rĂ©dactionnel du site Guide de la Voyance Ă votre Ă©coute. Contact
Elle serait ĂągĂ©e d'au moins 13 milliards d'annĂ©es, ne contiendrait pas d'Ă©lĂ©ments mĂ©talliques, ou presque... et elle n'aurait donc pas dĂ» pouvoir se former. L'Ă©toile SDSS J102915+172927 est la star d'une publication de Nature et reprĂ©sente un dĂ©fi aux modĂšles de la formation naine SDSS J102915+172927 situĂ©e dans notre galaxie, la Voie lactĂ©e, a Ă©tĂ© observĂ©e Ă lâaide du Very Large Telescope de lâESO. Un peu moins massive quâun soleil et probablement ĂągĂ©e de plus de 13 milliards dâannĂ©es, elle se distingue par sa trĂšs faible teneur en Ă©lĂ©ments chimiques lourds, synthĂ©tisĂ©s aprĂšs le Big Bang. La composition chimique de lâastre est dominĂ©e par les Ă©lĂ©ments primordiaux hydrogĂšne et hĂ©lium. © ESO/DSS2/Observatoire de Paris Cela vous intĂ©ressera aussiTout savoir sur les Ă©toiles avec notre dossier complet Les Ă©toiles de premiĂšre gĂ©nĂ©ration sont nĂ©es au cours des premiĂšres centaines de millions d'annĂ©es aprĂšs le Big Bang, c'est-Ă -dire Ă partir du gaz laissĂ© par la nuclĂ©osynthĂšse primordiale. Ainsi, la caractĂ©ristique d'une Ă©toile de premiĂšre gĂ©nĂ©ration est qu'elle ne contient pas d'Ă©lĂ©ments plus lourds que le lithium et donc pas de carbone, d'oxygĂšne, d'azote et encore moins de fer. Tous ces Ă©lĂ©ments seront synthĂ©tisĂ©s ultĂ©rieurement dans le cĆur de ces Ă©toiles, lorsqu'elles sont suffisamment massives, et ils seront dispersĂ©s dans le milieu interstellaire lorsque des Ă©toiles d'au moins 8 masses solaires exploseront en supernovae. Notre Soleil est lui une Ă©toile de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration car il s'est formĂ©, comme les planĂštes de notre SystĂšme solaire, Ă partir d'un nuage de gaz enrichi en Ă©lĂ©ments lourds par les explosions des Ă©toiles de premiĂšre astrophysiciens ont une Ă©trange manie pour eux, tous les Ă©lĂ©ments autres que l'hydrogĂšne et l'hĂ©lium sont des mĂ©taux. Et lorsqu'ils analysent l'atmosphĂšre d'une Ă©toile qui doit ĂȘtre le reflet de la composition chimique initiale du nuage de gaz ayant donnĂ© lieu Ă la formation de l'astre ils parlent de sa mĂ©tallicitĂ©. Plus une Ă©toile a une mĂ©tallicitĂ© Ă©levĂ©e, plus elle s'est formĂ©e tardivement dans l'histoire de sa galaxie. Comme on sait qu'une Ă©toile Ă©volue d'autant plus rapidement qu'elle est massive, parfois en quelques millions d'annĂ©es seulement, on a toutes les raisons de penser, lorsque l'on dĂ©couvre une Ă©toile de quelques masses solaires tout au plus et avec une faible mĂ©tallicitĂ©, que l'on est en prĂ©sence d'une Ă©toile nĂ©e il y a plusieurs milliards d' Ă©toile de magnitude 17 dans le haloLes observations montrent que les Ă©toiles les plus vieilles de notre galaxie, la Voie lactĂ©e, se trouvent majoritairement dans le bulbe et dans le halo qui l'entoure. Elles font l'objet d'Ă©tudes depuis trĂšs longtemps et c'est ainsi qu'une Ă©quipe d'astrophysiciens europĂ©ens a fini par observer de plus prĂšs, avec les instruments X-shooter et Uves sur le VLT, l'Ă©toile SDSS J102915+ zoom sur l'Ă©toile SDSS J102915+172927 situĂ©e dans la constellation du Lion. © ESO/A. Fuji/DSS2/Observatoire de Paris/J. Dyson Moonwind »/YouTubeInitialement dĂ©tectĂ©e dans le cadre du Sloan Digital Sky Survey ou SDSS les numĂ©ros font rĂ©fĂ©rence Ă la position de l'objet dans le ciel, cet astre se trouve Ă environ annĂ©es-lumiĂšre de distance dans la constellation du Lion. Il fait partie du halo et comme le montre cette vidĂ©o, son orbite est trĂšs inclinĂ©e par rapport au plan galactique. On avait toutes les raisons de penser qu'il s'agissait d'une vieille Ă©toile mais la dĂ©termination de sa mĂ©tallicitĂ© et de sa masse ont surpris les 0,00007 % d'Ă©lĂ©ments lourdsLa proportion de mĂ©taux dans SDSS J102915+172927 est en effet plus de vingt mille fois infĂ©rieure Ă celle du Soleil. Seul du calcium a pu ĂȘtre dĂ©tectĂ©, pas mĂȘme du lithium. Avec 0,8 masse solaire, ces observations indiquent donc que cette Ă©toile est trĂšs vieille, plus de 13 milliards d'annĂ©es. C'est incontestablement l'une des plus vieilles Ă©toiles de la Voie lactĂ©e et cette estimation est d'autant plus impressionnante que celle de l'Ăąge de l'univers donnĂ©e par les mesures de WMap est de 13,7 milliards d' de nos jours, pour que des Ă©toiles se forment, la prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments lourds comme le carbone et l'oxygĂšne est essentielle. Les premiĂšres Ă©toiles s'en sont passĂ©es trĂšs probablement parce qu'elles Ă©taient trĂšs massives et grĂące Ă la prĂ©sence de molĂ©cules d'hydrogĂšne. Dans le cas de SDSS J102915+172927, la thĂ©orie de la formation stellaire amplement soutenue par les observations effectuĂ©es jusqu'Ă prĂ©sent est Ă©toile de si faible masse et avec une telle pauvretĂ© en mĂ©taux n'aurait pas dĂ» pouvoir se former !L'Ă©nigmatique Ă©toile de Caffau » L'Ă©nigme devient plus Ă©pineuse lorsque l'on se rend compte que l'absence de lithium dĂ©tectable ne cadre pas avec la thĂ©orie de la nuclĂ©osynthĂšse primordiale. Une Ă©toile aussi pauvre en mĂ©taux a dĂ» se former Ă partir d'un nuage de matiĂšre trĂšs primitif. Il doit donc contenir du le moment, la seule explication possible pour son absence dans l'atmosphĂšre de SDSS J102915+172927 est que des rĂ©actions thermonuclĂ©aires l'ont dĂ©truit. Mais il faut pour cela faire intervenir des tempĂ©ratures d'au moins 2 millions de kelvins, ce qui est lĂ encore trĂšs inhabituel pour des naines de ce telle Ă©toile paradoxale n'est trĂšs probablement pas seule dans le halo. Comme l'indique l'astrophysicienne Elisabetta Caffau Nous avons identifiĂ© plusieurs autres Ă©toiles candidates qui doivent avoir des niveaux de mĂ©tal similaires, voire plus faibles, que dans SDSS J102915+172927. Nous envisageons maintenant de les observer avec le VLT afin de voir si c'est bien le cas ».IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ?
Nakajima G8N Renzan Ritaâ âLe super bombardier de la marine impĂ©riale japonaiseâ Lâune des particularitĂ©s notables de lâaĂ©ronavale nippone durant la Seconde Guerre mondiale Ă©tait de disposer autant dâaĂ©ronefs embarquĂ©s que terrestres. Cependant les seconds Ă©taient trĂšs rarement les mĂȘmes appareils que les premiers. Pour chaque mission la marine impĂ©riale exigeait de disposer de ses propres machines. Elle possĂ©dait par exemple des chasseurs terrestres Mitsubishi J2M Raiden qui nâavaient rien Ă voir avec les chasseurs embarquĂ©s Mitsubishi A6M Rei-zen. De mĂȘme si elle alignait une importante flotte de bombardiers lĂ©gers et de bombardiers torpilleurs destinĂ©s Ă opĂ©rer depuis ses porte-avions on comptait aussi des bombardiers terrestres moyens et lourds. Dans cette derniĂšre catĂ©gorie lâavion sans doute le plus remarquable fut le Nakajima G8N Renzan. Au dĂ©but de lâannĂ©e 1943 la marine impĂ©riale japonaise demanda Ă Nakajima de dĂ©velopper un bombardier lourd terrestre. Lâavionneur avait dĂ©veloppĂ© quelques temps plus tĂŽt lâĂ©tonnant G5N Shinzan mais qui nâavait pas donnĂ© pleine satisfaction aux amiraux nippons. Le cahier des charges fut affinĂ© et exposĂ© en septembre de la mĂȘme annĂ©e. Il Ă©tait trĂšs prĂ©cis le futur avion devait pouvoir emporter quatre tonnes de bombes Ă 3700 kilomĂštres ou une tonne et demi Ă 7400 kilomĂštres. Sa vitesse maximale devait pouvoir atteindre 600 kilomĂštres heures et son plafond pratique 10 000 mĂštres. Pour lâĂ©poque câĂ©tait un vĂ©ritable challenge que devaient relever les ingĂ©nieurs de Nakajima. Trois cents exemplaires devaient pouvoir entrer en service au plus vite. Officiellement lâavion reçut la dĂ©signation de Nakajima G8N et le patronyme de Renzan. Devant la prĂ©cision des demandes officielles les ingĂ©nieurs dĂ©cidĂšrent de faire appel au moteur turbocompressĂ© Ă dix-huit cylindres en Ă©toile NK9K-L Homare de 2000 chevaux. Bien que trĂšs complexe ce moteur dĂ©veloppĂ© par Nakajima semblait le plus Ă mĂȘme de propulser le futur bombardier. Il dĂ©rivait de celui qui motorisait alors le torpilleur embarquĂ© Aichi B7A Ryusei. Quatre de ces moteurs devaient Ă©quiper le G8N. Finalement le prototype fut assemblĂ© Ă la fin du mois de septembre 1944. ExtĂ©rieurement le Nakajima G8N Renzan se prĂ©sentait sous la forme dâun quadrimoteur de construction mixte en mĂ©tal et contreplaquĂ© dotĂ© dâune voilure droite mĂ©diane et dâun train tricycle escamotable. Il possĂ©dait six postes de tirs dĂ©fensifs. On trouvait tout dâabord trois tourelles pour deux canons de 20 millimĂštres chacune installĂ©es sur lâextrados du fuselage, sous son intrados, et dans la queue. Venaient ensuite les deux sabords latĂ©raux pour chacune une mitrailleuse de calibre 13 millimĂštres. Enfin deux de ces armes Ă©taient jumelĂ©es dans le nez du bombardier lourd. Sa charge offensive atteignait 4000 kilogrammes avec la possibilitĂ© dâemporter deux bombes de fort tonnage de 2000 kilos chacune. Le G8N Ă©tait prĂ©vu pour un Ă©quipage de dix hommes. Il rĂ©alisa son premier vol le 23 octobre 1944. Ce prototype fut remis aux autoritĂ©s navales japonaises au dĂ©but du mois de janvier suivant. Câest Ă cette Ă©poque que lâavion fut identifiĂ© par les AlliĂ©s qui lui attribuĂšrent le nom de code de Rita. Dans le mĂȘme temps deux premiers avions furent produits et remis Ă la marine impĂ©riale au dĂ©but du mois de juin 1945. Elle les accepta immĂ©diatement au service comme G8N-1. Malheureusement pour eux ils ne purent jamais rĂ©aliser de mission opĂ©rationnelle, le ciel du Japon Ă©tant alors totalement aux mains des chasseurs amĂ©ricains de lâUS Army Air Force et de lâUS Navy. Deux sous versions furent lancĂ©es en dĂ©veloppement. La premiĂšre Ă©tait le G8N-2 capable dâemporter un avion-kamikaze Yokosuka MXY-7 Ohka en lieu et place de la charge offensive et disposant de moteurs Mitsubishi MK9 en lieu et place des Nakajima NK9K-L Homare. La seconde Ă©tait le G8N-3 qui se rĂ©sumait en un G8N-1 entiĂšrement mĂ©tallique. AprĂšs la reddition japonaise, suite aux bombardements nuclĂ©aires contre Hiroshima puis Nagasaki, un Nakajima G8N Rita fut saisi et expĂ©diĂ© aux Ătats-Unis. TestĂ© par des pilotes dâessais californiens lâavion se rĂ©vĂ©la infĂ©rieur au Boeing B-29 Superfortress mais au moins Ă©quivalent voire supĂ©rieur aux derniĂšres Ă©volutions du Consolidated B-24 Liberator. Les vols dâessais amĂ©ricains dĂ©montrĂšrent que les ingĂ©nieurs avaient dĂ» rogner sur la vitesse de lâavion pour lui permettre de tenir son plafond pratique. Par contre le G8N nâĂ©tait pas exactement un avion Ă©vident Ă prendre en main, notamment lors des phases dâapproche Ă basse altitude et dâatterrissage. Lâexemplaire amĂ©ricain fut envoyĂ© Ă la ferraille dĂ©but 1947. Il ne reste plus rien de nos jours de celui qui demeure parmi les plus impressionnants avions japonais de la fin de la guerre du Pacifique. Quatre exemplaires seulement du Nakajima G8N Renzan furent produits, six Ă huit Ă©tant en cours dâassemblage lors de la fin du conflit.
Dernier volet de notre sĂ©rie consacrĂ©e aux soirĂ©es estivales, l'Observatoire astronomique d'Aniane. Quoi de mieux qu'un voyage interstellaire tout en restant sur terre pour terminer l'Ă©tĂ© en beautĂ© ? Une odyssĂ©e dans l'infiniment lointain de l'univers. Du cĂŽtĂ© d'Aniane, la petite route, un peu cabossĂ©e, gravit la pente jusqu'Ă l'entrĂ©e de l'observatoire astronomique, qui culmine le village. Il est 18 heures, c'est l'heure du rendez-vous des explorateurs de l'univers. Ă l'entrĂ©e, Patrick Lussiez et Eric Cousin, deux astronomes amateurs de l'association Arts et Astres accueillent la trentaine de personnes inscrites au programme de la soirĂ©e. L'observation du soleil et des Ă©toiles. L'Ă©tude du soleil Le petit groupe se dirige au point culminant de la zone, des coupoles de bĂ©ton sont plantĂ©es, indispensables abris pour les appareils d'observation du ciel. Patrick Lussiez commence le propos par une leçon de choses "Pourquoi le soleil est-il une Ă©toile ?" Une rĂ©ponse fuse "C'est la combustion nuclĂ©aire". Exact. L'expert prĂ©cise "Une Ă©toile Ă©met chaleur et lumiĂšre". Distance, grosseur, fonctionnement, tout y passe. L'observation au tĂ©lescope dĂ©bute. Dans le viseur, le spectacle est inouĂŻ. L'astre, orangĂ©, ses protubĂ©rances. Le public est captivĂ© jusqu'au couchant. Une protubĂ©rance solaire, plusieurs milliers de kilomĂštres d'altitude D. R - Patrick Lussiez Le voyage interstellaire Le ciel d'Aniane est limpide, pas de lune. Les deux astronomes ont installĂ© leurs puissants tĂ©lescopes sur le terre-plein central. Celui de Patrick Lussiez, un engin de 3 mĂštres de hauteur, semble sortir d'un livre de Jules Vernes "Je l'ai construit moi-mĂȘme", prĂ©cise-t-il. Il s'avĂ©rera d'une redoutable prĂ©cision pour l'observation. La nuit s'installe. La Grande Ourse, l'Ă©toile polaire, CassiopĂ©e "Nous pouvons aussi voir une partie du ciel de l'hĂ©misphĂšre sud", vante Patrick, derriĂšre son pointeur laser traçant l'horizon. Saturne et Jupiter s'invitent Ă la fĂȘte puis c'est le saut dans le vide interstellaire. Les deux astronomes emmĂšne l'assistance par-delĂ les Ă©toiles visibles. M11, amas d'Ă©toiles "ouvert", M13 amas globulaire de 500000 Ă©toiles, 14 milliards d'annĂ©es, la nĂ©buleuse du crabe dans la constellation du taureau. La machine Ă remonter le temps est en route. Un jeune garçon s'interroge "Mais combien d'Ă©toiles y a-t-il dans l'univers ?". "Peut-ĂȘtre autant que de grains de sable dans le Sahara" sourit Patrick Lussiez.
Figure emblĂ©matique de la musique rĂ©unionnaise, Françoise Guimbert est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă lâĂąge de 76 ans. Les rĂ©actions se multiplient pour rendre hommage Ă une "fanm dobout", une "fervente militante culturelle" saluĂ©e pour sa carriĂšre, sa gĂ©nĂ©rositĂ©, son Ă©nergie, son courage et son humanisme. Les hommages pleuvent suite Ă lâannonce du dĂ©cĂšs de Françoise Guimbert, ce vendredi 25 mars. Originaire de Saint-BenoĂźt, la marraine du maloya est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă son domicile Ă lâĂąge de 76 ans. Figure emblĂ©matique de la musique rĂ©unionnaise, elle avait connu son premier succĂšs musical avec "tantine zaza", en 1978. Son parcours, son talent, et sa personnalitĂ© sont reconnus unanimement. Le monde politique salue une "femme courage", "fervente militante culturelle", "artiste autodidacte" qui a marquĂ© la musique rĂ©unionnaise. Sa gĂ©nĂ©rositĂ©, son humour, son courage et son humanisme sont reconnus de tous. Françoise Guimbert Ă©tait chevalier des arts et des lettres et chevalier de lâordre national de la LĂ©gion dâhonneur. Regardez l'Ă©mission "RoulĂ© Matante" avec Françoise Guimbert sur RĂ©union La 1Ăšre La prĂ©sidente de RĂ©gion rend hommage Ă "In fanm dobout ! Une soeur de coeur au grand coeur !" "La RĂ©union perd un zarboutan la Mizik rĂ©yonĂšz. Une grande voix engagĂ©e, fĂ©ministe et libre", Ă©crit Huguette Bello qui salue le "parcours de vie extraordinaire" de Françoise Guimbert. Elle "incarne aussi lâidĂ©e quâavec le courage et la passion pour lâart, tout devient possible, quand on a lâamour, la fiertĂ© de ses racines et la dĂ©termination de repousser les limites et les cadres quâĂ©tablit notre sociĂ©tĂ© pour les femmes". AdyĂ© Tantine Zaza ! Ou lĂ© dan nout kĂšr dann kĂšr La RĂ©nyon pou touzour ! Huguette Bello "Notre Ăźle perd une figure emblĂ©matique de la musique locale, une grande voix du Maloya, au charisme exceptionnel et qui avait une prĂ©sence unique sur scĂšne", Ă©crit de son cĂŽtĂ© Cyrille Melchior. Attachante et inspirĂ©e, elle chantait lâamour, la solitude, ⊠des textes ancrĂ©s dans la vie quotidienne et de lâidentitĂ© rĂ©unionnaise. Le prĂ©sident du DĂ©partement La sĂ©natrice, Nassimah Dindar, rend aussi hommage Ă "cette femme, cette allure, cette figure emblĂ©matique, cette amie, Françoise Guimbert". Nassimah Dindar lui avait "remis la mĂ©daille d'honneur du MĂ©rite" et avait partagĂ© avec elle "des moments uniques". La musik peĂŻ est en deuil ! La RĂ©union est en deuil. Tantine Zaza sâen est allĂ©e rejoindre les plus Grands. Une Ă©toile de plus dans le ciel. Nassimah Dindar "Une grande dame du Maloya est allĂ©e taper aux portes du Paradis", Ă©crit pour sa part le dĂ©putĂ© de La RĂ©union, Philippe Naillet. "Partie de rien", Françoise Guimbert "est devenue une des rĂ©fĂ©rences musicales rĂ©unionnaises", "une fervente militante culturelle Ă©galement engagĂ©e pour la cause des femmes". "AdiĂ© Françoise !", Ă©crit-il aussi. Jean-Hugues Ratenon, dĂ©putĂ© de La RĂ©union, rappelle que Françoise Guimbert "diffusait autour dâelle une atmosphĂšre de joie grĂące Ă son caractĂšre rieur". "Elle savait transmettre sa passion aux jeunes et moins jeunes d'entre nous, poursuit-il. VĂ©ritable pilier de notre culture. Elle Ă©tait toujours disposĂ©e Ă Ă©couter, discuter et s'amuser. Je garderai en mĂ©moire tant de prĂ©cieux moments ! Adieu Françoise, nos moments de complicitĂ© vont me manquer. Dans un communiquĂ© en crĂ©ole, la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts rend aussi hommage Ă Françoise Guimbert. "So Kafrine SinbĂ©nwa k'la vi la pa fĂ© kado mĂ© k'la mizik la portĂ© ziska son dernyĂ© SĂ©ga-Maloya zordi, Ă©crit Ericka Bareigts. Nou Kompliman aou Franswaz Ă© nou romersi aou pou tout out gayar Fanm Dobout, Fanm Maloya, Fanm la RĂ©union". Patrice Selly, maire de Saint-BenoĂźt, rend aussi Ă "lâinterprĂšte de Tantine Zaza, un zarboutan de la culture rĂ©unionnaise". "Une artiste bĂ©nĂ©dictine talentueuse, pĂ©tillante et gĂ©nĂ©reuse, Ă©crit Patrice Selly. Saint-BenoĂźt perd un de ses enfants mais, aujourdâhui, câest toute La RĂ©union qui pleure la disparition dâune icĂŽne". Le prĂ©fet de La RĂ©union, Jacques Billant, salue Ă©galement la mĂ©moire de "lâauteure, compositrice, chanteuse et musicienne". "Sa gĂ©nĂ©rositĂ©, son Ă©nergie, son courage et son humanisme ont souvent Ă©tĂ© mis au profit des enfants et des jeunes musiciens rĂ©unionnais, pour lesquels elle sâest engagĂ©e notamment grĂące Ă lâassociation Pomme dâAco »", rappelle Jacques Billant qui rend hommage Ă une "artiste humble, engagĂ©e et reconnue". Avec sa disparition, La RĂ©union perd une femme exceptionnelle et une figure majeure du monde culturel et artistique. "AprĂšs Daniel HonorĂ©, Saint-BenoĂźt et La RĂ©union perdent une figure emblĂ©matique du patrimoine de notre pays", a Ă©galement rĂ©agi Roger Ramchetty, prĂ©sident du Conseil de la culture, de l'Ă©ducation et de l'environnement de La RĂ©union. Toute La RĂ©union est touchĂ©e par la disparition de Françoise Guimbert. Le monde de la culture, artistes et professionnels du secteur, lui rend aussi hommage. Ses voisins parlent de Françoise Guimbert avec beaucoup dâaffection et dâĂ©motion. Regarder le reportage de RĂ©union la 1Ăšre La musique rĂ©unionnaise en deuil. Originaire de Saint-BenoĂźt, Françoise Guimbert, la marraine du maloya est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă 76 ans. Reportage
une etoile de plus dans le ciel deces